La semaine dernière, le projet de loi du ministère de la santé intitulé « Médecin pour tous, accès égal et de qualité aux services de l’Organisation nationale des services de santé et aux soins de santé primaires et autres dispositions » a été adopté en Grèce.

Le projet de loi contient une disposition dont l’objet est le mode de transfert des personnes atteintes de maladie mentale vers une unité de santé mentale appropriée, dans le cadre d’une hospitalisation involontaire et sur ordre du procureur général. Après trois décennies de vide législatif, l’un des principaux problèmes du secteur de la santé mentale en Grèce est en train d’être réglementé. Il s’agit de la manière dont les malades mentaux sont transférés vers une unité de santé mentale appropriée (par exemple, un hôpital psychiatrique de garde), pendant la procédure d’hospitalisation involontaire et sur la base d’une ordonnance du procureur.

Jusqu’à présent, le transfert des patients a été effectué par les autorités de police, sans formation spéciale. Comme l’indique une déclaration du ministère de la santé, « l’image d’un malade mental menotté dans une voiture de police, comme s’il s’agissait d’une personne arrêtée, non seulement n’est pas conforme aux principes psychiatriques modernes, mais aggrave encore la santé mentale du patient, exacerbe la stigmatisation et porte atteinte à son droit à la dignité humaine. Le malade mental n’est pas différent des autres patients, il ne doit pas être traité comme un prisonnier, il n’est pas un criminel. La police n’interviendra qu’exceptionnellement dans les transports et seulement lorsque sa présence sera absolument nécessaire. »

Depuis des années, la modernisation des transports lors des hospitalisations d’office est une revendication essentielle d’une multitude d’associations de patients et d’acteurs de la santé mentale, indique le communiqué. Il est ajouté qu’avec la nouvelle disposition et dans un aspect essentiellement humanitaire, l’intervention est confiée au personnel psychiatrique et infirmier spécialisé des Unités de Santé Mentale Communautaire et est réalisée avec des véhicules spécialement adaptés, sous la supervision permanente de coordination du Département des Opérations Sanitaires Indépendantes du N.C.A.B..

Ces unités, subventionnées par le ministère de la santé, sont l’un des piliers de la réforme psychiatrique qui a débuté dans notre pays il y a 20 ans. Aujourd’hui, les unités communautaires interconnectées avec le système de santé publique sont appelées à soutenir, avec leur formation et leurs nombreuses années d’expérience dans le domaine de la santé mentale, le transfert des patients hospitalisés d’office. En 2021, un mémorandum de coopération entre le ministère de la Santé et les ministères de la Protection civile et de la Justice a été conclu sur la question du transfert des personnes présumées malades mentales en cours d’hospitalisation involontaire.

« Pour la première fois depuis au moins 30 ans, le gouvernement, par le biais d’une disposition du projet de loi en question, apporte une solution à la question majeure du transfert des malades mentaux au cours du processus d’hospitalisation involontaire. L’objectif principal est de protéger les droits et la dignité des malades mentaux, qui doivent être traités comme n’importe quel patient, et non comme des personnes « dangereuses ». Un malade mental n’est pas un prisonnier », a souligné la vice-ministre d’État à la santé en Grèce, Zoe Rapti, qui a soutenu la nouvelle réglementation en séance plénière du Parlement.

Elle a ajouté que « les unités de santé mentale communautaires contribueront à l’amélioration substantielle du transport des patients souffrant de maladies mentales présumées, dans des conditions de sécurité et de dignité. Les autorités de police ne seront plus qu’exceptionnellement impliquées dans le transport ».

Source : La semaine dernière, le projet de loi du ministère de la santé intitulé « Médecin pour tous, accès égal et de qualité aux services de l’Organisation nationale des services de santé et aux soins de santé primaires et autres dispositions » a été adopté.

Le projet de loi contient une disposition dont le sujet est le mode de transfert des personnes atteintes de maladie mentale vers une unité de santé mentale appropriée, au cours de la procédure d’hospitalisation involontaire et sur ordre du procureur. Après trois décennies de vide législatif, l’un des principaux problèmes du secteur de la santé mentale en Grèce est en train d’être réglementé, ce qui concerne le mode de transfert des malades mentaux vers une unité de santé mentale appropriée (par exemple un hôpital psychiatrique de garde), au cours de la procédure d’hospitalisation involontaire et sur ordre du procureur.

Jusqu’à présent, le transfert des patients a été effectué par les autorités de police, sans formation spéciale. Comme l’indique une déclaration du ministère de la santé, « l’image d’un patient souffrant de troubles mentaux menotté à l’intérieur d’une voiture de police, comme s’il s’agissait d’une personne arrêtée, non seulement n’est pas conforme aux principes psychiatriques modernes, mais aggrave encore la santé mentale du patient, exacerbe la stigmatisation et porte atteinte à son droit à la dignité humaine. Le malade mental n’est pas différent des autres patients, il ne doit pas être traité comme un prisonnier, il n’est pas un criminel. La police n’interviendra dans les transports qu’exceptionnellement et seulement lorsque sa présence est absolument nécessaire. »

Pendant des années, les modernes

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