L’Association des Patients de Grèce appelle le Ministère grec de la Santé à inclure immédiatement un représentant des patients dans le comité pour l’achèvement des protocoles diagnostiques / thérapeutiques, la création des registres des patients et le suivi des dépenses pharmaceutiques.
La nouvelle composition du comité est définie par la décision ministérielle du 30 janvier 2020. Cependant, parmi ses 24 membres cette fois-ci, il n’y avait pas de place pour la représentation des bénéficiaires des services de santé eux-mêmes, même avec un rôle consultatif. Des représentants sont demandés afin d’assurer:
– La mise en œuvre de protocoles de traitement qui tiendront compte de l’expérience du patient et qui répondront aux problèmes de conformité.
– La rédaction de registres de patients qui enregistreront les données de la pratique clinique quotidienne et les résultats correspondants, en fonction du meilleur traitement, de l’efficacité clinique, de l’efficacité financière et de la confidentialité médicale.
– Le contrôle des dépenses pharmaceutiques, qui n’est pas seulement un indicateur économique, mais aussi un aspect critique du système de santé et de l’État-providence.
Tant dans sa première rencontre avec les associations le 30.7.2019, que dans son discours à la Conférence panhellénique des patients le 28 novembre de la même année, M. Kikilias avait souligné que l’approche centrée sur le patient de la nouvelle direction du Ministère et avait reconnu la nécessité d’une participation plus active des patients aux politiques de santé. Toutefois, l’engagement demeure vide malgré les possibilités de mise en œuvre, comme la formation du Conseil. d’E.O.D.Y. et l’annonce de la composition de l’ETS et des comités commerciaux. L’État et l’Union des Patients de Grèce restent des alliés naturels dans l’effort d’améliorer les services fournis et la santé de la population, ainsi que de supprimer les inégalités enregistrées dans l’accès. À cet égard, l’Union demande au ministère de la Santé de confirmer concrètement cette « alliance nationale » au profit du système de santé et de chaque citoyen, par la mise en place de nouvelles procédures de dialogue et de prise de décision, fondées sur la démocratie et la participation.