La loi 4488/17 « Réglementation des pensions de l’État et autres dispositions en matière d’assurance, renforcement de la protection des travailleurs, droits des personnes handicapées et autres dispositions » comprend une série d’articles sur la protection et les droits des personnes handicapées.

L’article 23 « Emploi pour cause de maladie mentale » prévoit ce qui suit :

1.a. Dispositions générales et particulières prévoyant la cessation ou la réduction de la pension d’invalidité ou de décès et des prestations de bien-être ou d’autres prestations lorsque le bénéficiaire accède à l’emploi ou au travail en indépendant, ne s’applique pas aux bénéficiaires ayant une incapacité en raison d’une maladie mentale ou d’un retard mental ou d’une symptomatologie de la maladie mentale ou d’un retard mental, avec un taux de 50 % ou plus, si l’emploi est approprié pour des raisons de réadaptation psychosociale et de réinsertion sociale et cette crise est certifiée par un avis de l’unité de santé mentale, qui sera valide pendant trois (qui) ans, du secteur de la santé mentale concerné, conformément aux dispositions de la loi 2716/1999 (AD 96).

  1. L’emploi ou le travail indépendant des personnes susmentionnées pour des raisons de réadaptation psychosociale et de réinsertion sociale, n’affecte pas le jugement pertinent d’évaluation de l’incapacité sur l’incapacité pour tout travail de subsistance, pendant le processus de certification de l’incapacité par la KEPA.
  2. Le paragraphe 1, paragraphe 1, du tiret ne s’applique pas aux retraités qui occupent un emploi permanent ou indéterminé dans un organisme du gouvernement général.
  3. Les retraités visés au paragraphe 1 sont tenus de le déclarer à l’EFKA, à l’ETEAEP et aux services sociaux compétents avant de prendre un emploi ou d’exercer une activité indépendante.         Par décision du Ministre du Travail, de la Sécurité sociale et de la Solidarité sociale, tous les détails d’application du présent article peuvent être déterminés.

L’article ci-dessus est l’acceptation pleine et entière de la demande de changement institutionnel de POSPSY, POKOISPE et PEPSAEE, qui dans une série de documents et de représentations avaient exigé la suppression des dispositions qui prévoyaient la cessation des prestations sociales et des pensions des malades mentaux en cas d’emploi ou de retenue d’une partie de la pension (comme prévu par la loi récente 4387/16) parce que ces dispositions ont créé des obstacles à l’accès des personnes atteintes de maladie mentale au marché du travail et ont eu pour effet de les dissuader de travailler, en particulier pour les personnes atteintes de maladie mentale. La demande a également reçu le soutien de l’ESAmeA.

Le texte et la documentation justifiant la nécessité de la mesure ont émergé de l’étude préparée par PEPSAEE avec la participation d’autres organismes et KOISPE qui ont participé au Programme Ponts d’Emploi du Ministère du Travail, Sécurité sociale et solidarité sociale pour l’application de la loi 2716/99, de la loi 4019/11, de la loi 43317/15 et de la loi 4430/16. pour le maintien des prestations sociales et des pensions, comme pour les travailleurs souffrant de maladie mentale dans le KOISPE et le KoinSep, respectivement, et pour les travailleurs souffrant de maladie mentale sur le marché libre, dans le contexte de la facilitation de la réinsertion professionnelle des malades mentaux et dans le marché libre.

L’avocate Maria Mitrosili en tant que présidente du Comité pour la Protection des Droits des Malades Mentaux et le psychiatre M. Dimitris Ploumpidis en tant que président de la Société Psychiatrique Hellénique ainsi qu’un certain nombre d’experts scientifiques qui avaient divers avis d’experts pour QUANTITY. La responsabilité de la rédaction de la disposition ci-dessus incombait aux collaborateurs du sous-ministre du Travail, Sécurité Sociale et Solidarité Sociale M. Tasos Petropoulos et le Secrétaire Général de l’Assurance Sociale M. Stella Vrakas et qui ont également été soutenus par le Bureau Juridique du Premier Ministre.

Ce changement est une étape importante dans l’élimination de tous les obstacles à l’accès des personnes atteintes de maladie mentale au marché du travail et un effort supplémentaire pour éliminer la stigmatisation « incapable de travailler » à partir des certificats d’invalidité et des prestations de retraite et parallèlement à l’introduction d’un nouveau cadre de recrutement de personnes handicapées dans le secteur public par l’entremise du PCEA.

Avec l’article 25 « Redistribution des pourcentages de catégories spéciales dans le système de recrutement de la loi 2190/1994 » de la loi 4440/2016, « Système unifié de mobilité dans l’administration publique et les collectivités locales, obligations des personnes nommées aux postes des articles 6 et 8 de la loi 4369/2016, incompatibilité et prévention des conflits d’intérêts et autres dispositions ». où il est prévu que 10% des recrutements seront couverts par des personnes handicapées ayant un degré certifié d’incapacité de la KEPA plus de 50% et 5% de leurs proches changent complètement le cadre d’emploi des malades mentaux et donnent de nouvelles opportunités d’entrer sur le marché du travail.

Article 25 de la loi 4369/16 “Redistribution des pourcentages de catégories spéciales dans le système de recrutement“